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ìîäà 28-08-2024 00:27 ê êîììåíòàðèÿì - ê ïîëíîé âåðñèè - ïîíðàâèëîñü!


Au 18e siècle, la lingerie féminine était assez sommaire et généralement fonctionnelle.
Les corsets, assouplis, étaient toujours d’actualité les aidant à maintenir une silhouette fine et élancée.
Ils étaient fréquemment accompagnés de paniers, fabriqués d’armatures en fil métallique portées sous les jupes pour leur donner une forme arrondie.
Les jupons étaient aussi portés pour empêcher leur corset de frotter directement sur leur peau.



La lingerie du 19e siècle


Au début de ce siècle, la lingerie a commencé à évoluer vers des designs plus pratiques et confortables.
Les corsets commencent alors à devenir moins restrictifs et s’adaptent à la vie des femmes, femmes qui commencent à porter des chemises de nuit, des combinaisons et des pantalons pour dormir.
Au milieu du 19e siècle, les jupons ont commencé à devenir plus volumineux et les crinolines sont introduites qui sont des paniers plus arrondis, fait de fils de fer ou tiges d’osier, donnant une forme en cloche aux jupes.
Les femmes commencent également à porter des pantalettes, ancêtres de la culotte, qui étaient des longs sous-vêtements couvrant les jambes et souvent décorés de dentelle. Vers la fin du 19e siècle, la lingerie prend une allure beaucoup plus sophistiquée, les femmes portent des jupons en soie et en satin, ainsi que des chemises de nuit en dentelle et en mousseline.
La lingerie du 18e et 19e siècle était conçue pour créer une silhouette élégante et structurée.

La lingerie de la belle époque, en 1900 à 1910


La création du corset « droit-devant » inventé par le docteur Inès Gaches-Sarraute, remplace alors la crinoline et ne soutient le jupon que par l’arrière.
Ce corset, se reposant sur les hanches et s’arrêtant sous les seins pour les faire pigeonner, permet au corps féminin d’adopter une cambrure très définie, mais le corset connaît ses derniers instants de gloire, car l’ancêtre de la gaine n’est pas loin ainsi qu’une lingerie plus confortable.

La lingerie des années 1910-1920
Dans les années 1910, les femmes commencent à adopter des styles de vêtements beaucoup plus simples et pratiques, ce qui a de ce fait, eu une influence sur la lingerie.
Les corsets deviennent moins rigides et laissent place au confort, avec des baleines en acier et plus flexibles.
Les jupons ont été raccourcis pour permettre plus de mouvements, et les bas en soie et coton ont été introduits pour remplacer les chaussettes.
Un facteur marquant est à prendre en compte, celui de la 1ʳᵉ guerre mondiale.
En effet, cet événement historique a complètement révolutionné le quotidien des femmes, qui, en l’absence de leurs maris, se devaient de les remplacer.


Au cours des années 1920, la mode féminine connaît une véritable révolution. Les vêtements féminins sont plus courts, plus légers, et la lingerie a suivi cette tendance. Les corsets de plus en plus abandonnés au profit de soutiens-gorge léger et de culotte courte.
Les bas étaient toujours portés, mais étaient plus courts pour s’adapter aux jupes et aux robes qui étaient aussi plus courtes. Les matières synthétiques ont été introduites pour remplacer les tissus plus lourds utilisés dans les décennies précédentes.

Petite anecdote, c’est Mary Phelps Jacob qui, en 1913, est à l’origine de l’invention du soutien-gorge moderne, sans métal, alors qu’elle se prépare pour se rendre au bal des débutantes, celle-là même peine à enfiler son corset dans lequel elle se sent confinée et ayant sa poitrine écrasée.
Elle confectionne alors, à l’aide de son kit de couture, un modèle composé de deux mouchoirs soutenus par ficelles et rubans attachés au dos.
https://atelier-guillemette.com/blog/histoire-lingerie
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Êîììåíòàðèè (1):
alexandre77 28-08-2024-00:32 óäàëèòü
Les progrès techniques qu'engendrent la Révolution industrielle, notamment dans le secteur de la confection, favorisent la production de vêtements. Bon marché, ils sont simples et fonctionnels, alors que la bourgeoisie prise le haut de gamme que représente la haute couture, avec des maisons de prestige pour la plupart installées à Paris, alors « capitale de la mode ». Les changements sociaux liés à la condition féminine qui ont lieu à la Belle Époque ont une influence sur la mode : des formes plus naturelles tendent à éclipser le vêtement type des décennies précédentes, que Miki Iwagami, maître de conférence au Sugino Fashion College (en), décrit comme « artificiellement façonné par les sous-vêtements de maintien ». La silhouette en « S », qui rappelle les courbes de l'Art nouveau, gagne en popularité et le tailleur pour femmes fait son apparition, se composant d'une veste, d'une jupe et d'un chemisier, ce dernier se démocratisant ; le dessinateur américain Charles Dana Gibson le rend familier à travers ses Gibson Girls. « Taille ultra-fine, poitrine généreuse soulevée vers l'avant et croupe saillante sont les trois impératifs de la silhouette en « S » » poursuit Miki Iwagami. Les créateurs de mode fabriquent donc des corsets adaptés (notamment en acier)17.

De nouvelles modes apparaissent : à partir de 1880, le japonisme conduit à adopter et réinventer le kimono en robe de chambre ; vers 1880, la robe princesse, nommée en l'honneur de la princesse anglaise Alexandra, bénéficie d'un succès éphémère, rompant avec la traditionnelle robe à crinoline pour épouser la forme du corps ; entre les années 1890 et 1900, les grandes manches gigots ont un moment la cote ; les chapeaux, de plus en plus larges, s'ornent de décorations, comme d'oiseaux empaillés. Les femmes aisées, qui changent de vêtements plusieurs fois par jour et qui ont donc besoin de beaucoup de lingerie, profitent de l'essor du secteur des sous-vêtements17.

Le développement de la pratique du sport et des voyages (notamment grâce aux progrès techniques, ferroviaires et maritimes) conduisent également à l'apparition de nouveaux vêtements adaptés. Les femmes disposent de tenues d'équitation, de chasse ou de tennis, qui sont certes pratiques mais diffèrent peu des tenues de ville. La pratique des bains de bains de mer, qui se popularise au XIXe siècle, se cantonne toutefois à des promenades le long de la mer, la nage restant rare ; les tenues confectionnées à cet effet sont donc à la fois des vêtements de sport et de plage17.

En 1903, le couturier Paul Poiret lance une mode qui ne dépend plus du port du corset, en créant un vêtement de coupe droite et de forme ample, le « manteau Confucius ». Suivant la même logique, son « style hellénique » (1906) présente des modèles à taille haute sans corset. Déplaçant le centre de gravité du vêtement féminin de la taille aux épaules, il entend affranchir les femmes de l'obligation de ce sous-vêtement maintenant le buste, tout en recherchant une nouvelle forme de beauté, nourrie par l'orientalisme. Le travail du couturier favorise l'avènement, à la place, du soutien-gorge. D'autres couturiers s'inspirent aussi de modes exotiques, comme Callot Surs du japonisme ou l'Espagnol Mariano Fortuny de la Grèce antique pour sa « Delphos », une robe à plis classique. En Autriche, les Wiener Werkstätte, un atelier de production travaillant sur l'architecture et l'artisanat, ouvre en 1911 un département de mode produisant une ligne de vêtement, dont la « robe-sac »17.

La mode, et notamment celle de Paris, se diffuse par de nouveaux moyens de communication, la presse jouant un rôle important. Vogue est créé en 1892 à New York et La Gazette du bon ton à Paris en 1912. Des artistes comme Paul Iribe et Georges Lepape se chargent de créer des dessins, au point qu'on a pu parler d'un âge d'or des illustrations de mode. Afin de diffuser ses collections dans d'autres pays, Paul Poiret est le premier à publier des catalogues, Robes de Paul Poiret racontées par Paul Iribe (1908) ou Les Choses de Paul Poiret vues par Georges Lepape (1911). La capitale française attire des acheteurs et des journalistes spécialisés, qui veulent rester à l'affût des tendances. Chargée d'organiser le calendrier des collections et de combattre la contrefaçon, la Chambre syndicale de couture parisienne est créée en 1910. La fin de la Belle Époque, avec le déclenchement la Première Guerre mondiale, entache l'essor de Paris dans le domaine de la mode : de nombreuses femmes étant amenées à travailler pour pallier le manque de main d'uvre masculine, les vêtements simples et fonctionnels deviennent davantage prisés, favorisant définitivement le tailleur comme élément de base du vestiaire féminin17.


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