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VIVE L'EMPEREUR ! ! et par Saint Georges vive la cavalerie ! ! ! ! !
J'oublie mes Ennemis Jamais mes Amis
Patrick Lerouge

Théâtre des Célestins de Lyon, saison 2006-2007 - « Du malheur d'avoir de l'esprit » de Alexandre GRIBOÏEDOV
Par Fabrice le mercredi 16 mai 2007, 23 h 10

Avec :
Philippe Torreton : Tchatski
Roland Bertin : Famoussov
Jean-Paul Farré : Répétilov
Ninon Brétécher : Sofia
Chloé Réjon : Liza
Louis-Do de Lencquesaing : Moltchaline
François Cottrelle : Skalozoub
Jean-Marc Roulot Platon : Mikhaïlovitch
Emilie Lafarge Natalia : Dimitrievna
Martine Bertrand : La vieille Khliostova
Suzy Rambaud : La princesse
Jean-Marie Frin : Zagoretski
Louis Merino : Un domestique
Catherine Herold : La comtesse Khrioumina
Jézabel d’Alexis : La petite fi lle de la comtesse
Véronique Dossetto : Une domestique
Dominique Pacitti : Une domestique
Stéphane Bientz : Un domestique
Jacques Dupont : Le prince Tougooukhovski
Marie-Thérèse Boiton Rivoli : Une invitée
Monique Murawsky : Une invitée
Pêche : Une invitée
Michel Barsky : Un invité
Guy Faucher : Un invité
Léon Kolasa : Un invité

Metteur en scène : Jean-Louis Benoit - Assistante à la mise en scène : Raphaëlle Spencer - Traduction : André Markowicz - Lumière : Joël Hourbeigt - Lumière : Joël Hourbeigt - Dramaturgie : Arielle Meyer MacLeod - Costumes : Marie Sartoux, Alain Chambon - Son : Jérémie Tison - Décor : Alain Chambon - Perruques et maquillages : Cécile Kretschmar - Stagiaire à la mise en scène : Kéti Irubetagoyena

Production : Théâtre National de Marseille La Criée en coproduction avec le Théâtre National de Chaillot

La saison touche à sa fin et bientôt, je ferai le bilan des 15 pièces vues. Pour l'heure, il me rattraper le retard dans mes relations des pièces vues. C'était le 21 avril 2007. J'avais noté la présence de Philippe Torreton et mes préjugés m'avait miné le moral : je n'apprécie pas particulièrement le comédien, notamment après l'avoir vu dans le cours de l'automne 2005 dans le rôle-titre de Richard III. J'avais alors détesté le jeu maniéré et la transformation du roi fou en une folle aigrie et désespérée. Je dis bien folle parce que j'avais regretté ses mimiques appuyées et son habitude agaçante de n'agiter qu'une main lorsqu'il est en colère tout engardant l'autre le long du corps. Voulez-vous un dessin ? Partant, j'allais à reculons au théâtre ce soir là. Toujours aussi bien placé, au milieu du rang J, j'eus le loisir d'admirer le décor sobre mais grandiose, faute de rideau : des lambris de bois clair figuraient la richesse d'une demeure princière russe du début du XIXe siècle. Une table, des fauteuils, une horloge complétaient, entre autres, le décor. La lumière s'allumat sur une jeune femme endormie sur la table.

Je laisse la parole aux Célestins pour le résumé de la pièce : « Un matin, Tchatski revient à Moscou après une absence de trois ans, brûlant de retrouver une amie d’enfance, Sofia, fille d’un haut fonctionnaire, Famoussov. On l’accueille froidement. Avec l’impatience – et la naïveté - des amoureux, il doute encore de son malheur et veut aussitôt savoir la vérité : Sofia aime-t-elle un rival ? Serait-ce Skalozoub, cet offi cier bête et avantageux ? Ce ne peut être Moltchaline, ce petit intrigant silencieux et servile ! Pourtant, le spectateur le sait, c’est Moltchaline qui est aimé : Sofi a, blessée par le départ de Tchatski a paré son nouvel amour de vertus imaginaires, et il joue docilement son rôle d’amoureux respectueux, tout en lutinant la servante Liza. Le soir, lors d’un bal chez Famoussov, Tchatski retrouve le tout-Moscou : vieilles dames tyranniques, parasites, tricheurs, filles à marier stupides, maris abrutis. Plaisantant Moltchaline, il provoque la contre-attaque de Sofia qui ne dément pas un bruit absurde : Tchatski serait devenu fou ! Après la réception, voulant à tout prix résoudre l’énigme, Tchaski se cache derrière un pilier et entend des propos sur sa « folie » qui mettent le comble à son exaspération. Mais voici le coup de grâce : une déclaration à Liza de Moltchaline, que surprend aussi Sofia. Tchatski laisse là Sofi a en larmes, et avec elle Moscou, allant « chercher par le monde un refuge pour le sentiment offensé ». « Ma voiture ! Ma voiture ! » seront les derniers mots du voyageur condamné à l’errance ».

Epoustouflant ! J'ai particulièrement apprécié cette pièce. Je ne reviens pas sur le décor sobre et efficace mais sur le jeu de Torreton. Il m'a étonné et charmé. Je laisse de côté sa habitude décrite plus haut pour reconnaître la qualité de ce comédien. Il a campé un Tchatski à l'esprit fort qui est consterné par la l'étroitesse de réflexion de ses contemporains et qui, blessé, trahi par l'amour et rejeté, cache sous la colère et les emportements (une saine colère ? - sic) son amertume et son effroi de l'humanité finalement peu louable. Si le personnage est insupportable parce qu'il nous renvoie à nos propres faiblesses, Torreton livre un homme d'esprit précis, incisif, à la diction claire et précise. Sofia est le contrepoids humble au brillant rôle. Mais la présence de Torreton est telle que je pouvais détacher mon regard de l'homme, fasciné par sa maîtrise. Chapeau à Torreton, pour une fois !

La traduction de André Markowicz restituait la versification d’origine et nous avons pu vraiment apprécier la musicalité du texte.

Le dossier de presse et le dossier pédagogique...

Interview de Philippe Torreton


Au fait, le week-end me combla tout à fait en offrant un dimanche au parfum de victoire prophétique

Pièce suivante : « Semianyki », par le Teatr Licedei, le samedi 5 mai 2007

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