а вот и сама статья... за отсутствие перевода простите как всегда нет времени
03-08-2006 20:36
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SPECIAL DRACULA (1ÈRE PARTIE)
Bruno «Vlad» Pelletier comblé par «Dracula»
Bruno Pelletier est fier du spectacle «fini» qu'il a imaginé il y a quelques années. (Photo:Patrick Voyer) SPECIAL DRACULA (1ÈRE PARTIE)
Bruno «Vlad» Pelletier comblé par «Dracula»
Même si Dracula - Entre l'amour et la mort est son projet, Bruno Pelletier sait que le succès de la comédie musicale est une conjugaison de verbes, de musiques et de dévotion de la part des créateurs et interprètes.
Le bébé est sorti du ventre à la vitesse de l'éclair. «D'habitude, il faut trois ou quatre ans et même plus pour faire une musicale, mais on l'a faite en dedans de deux ans. On savait où on s'en allait», estime Bruno Pelletier. Les commandes ont été claires et adressées aux bonnes personnes et la marchandise a été livrée sans que le contenu ne se brise.
Pelletier a fait appel à l'orchestrateur Simon Leclerc, dont les airs envoûtants propulsent les artistes dans une atmosphère glauque, aussi suintante ou électrisante que le cœur déchiré du comte Vlad Tzepès. «Simon a beaucoup réfléchi, a pris le temps de bien sentir dans quel univers faire évoluer les personnages. Tous les sentiments sont bien rendus», lance celui qui ne prévoit pas se consacrer à un album solo d'ici plusieurs années.
Le parolier Roger Tabra a été mandaté pour coucher les émotions sur le papier. «Roger est un être tourmenté, passionné. J'ai déjà travaillé avec lui et je pensais qu'il était le mieux placé pour l'écrire. Il travaille en vase clos et est même devenu Dracula(!), ça été un travail assez laborieux pour lui d'essayer de comprendre ce que les personnages vivaient.»
Dracula n'a presque gardé de l'œuvre de Bram Stoker que les personnages. Certains ont même été enlevés délibérément pour que la très libre adaptation coule mieux. Le show se divise en deux tableaux bien distincts : celui des aventures guerrières et de perfidie amoureuse de Vlad au Moyen-Âge et sa recherche de l'amour perdu en 2050.
«C'est un Dracula moderne, un personnage en quête d'amour sur plusieurs siècles qui se sent trahi par sa destinée jusqu'à ce qu'il retrouve l'âme de celle qu'il aimait. Il a de la sagesse, mais une lourdeur dans sa tristesse, il a une froideur et une lucidité face à l'être humain, énumère Bruno Pelletier. Il vivra des tourments, de la douleur, la souffrance d'un trop grand amour et il commettra des actes répréhensibles...»
Un résultat impressionnant
Le fossé entre la pensée et la réalité est parfois très large. «Sur papier, on avait une idée, mais quand tu mets en place une équipe, tu dois les laisser vivre dans leur champ d'expertise. C'est mon bébé, mais il a pris une forme qu'on ne pouvait calculer.»
«Il y a une intensité dans les émotions, une qualité musicale, c'est pas un show de cégep!, poursuit Pelletier le plus sérieusement du monde. La qualité des interprétations dépasse le professionnalisme pour une musicale québécoise», précise-t-il. Cela se traduit par une fatigue physique et mentale extrême après chaque représentation. Dracula, Elhemina-Mina (Andrée Watters), Lucy (Gabrielle Destroismaisons), Renfield (Daniel Boucher), Jonathan (Sylvain Cossette), Van Helsing (Pierre Flynn) entre autres, plongent dans des zones obscures qui ne leur donnent pas toujours de répit...
Le public n'est pas épargné non plus. Les effets visuels fusent de partout, les costumes sont chatoyants et la musique englobe tout. À travers ce barrage s'infiltre un récit que les gens doivent goûter pour bien saisir l'œuvre. Alors, contrairement à d'autres spectacles à grand déploiement, les applaudissements se font rares entre les chansons. «On leur raconte une histoire, ça demande un certain effort intellectuel, faut suivre le narrateur, écouter 'adéquatement'», conclut Vlad Pelletier.
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