K-MARO
08-05-2010 21:05
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K.Maro - Celebrations - Avril 2010
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K.Maro - Celebrations - Avril 2010
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Collection Balbec de K.Maro: Du street wear à l’image duchanteur-designer
03-05-2010 01:36
On le connaît comme chanteur, mais beaucoup moins comme designer de mode. Cyril Kamar, alias K.Maro, nourrit pourtant depuis 10 ans le rêve d’avoir sa propre collection de street wear. Son souhait devient réalité lorsqu’en 2006 il lance sa gamme de vêtements, Balbec. Après trois années de travail et de recherche acharnés, sa première collection exclusivement masculine sort aujourd’hui.
Coloré et futuriste
Depuis toujours bercé dans le melting pot, K.Maro mélange ses influences nord-américaines et européennes pour cette première collection destinée aux hommes. «Je me suis beaucoup baladé pour voir ce qui se préparait dans les coulisses de Dsquared, par exemple, ou pour rencontrer de nouveaux créateurs japonais à Paris», lance-t-il.
Fan de nouvelles tendances, d’électronique, de gadgets futuristes, de couleurs vives et d’imprimés originaux, K.Maro revisite la mode des années 1980. «La ligne directrice de la collection qui sort jeudi est : my future is robot. Toutes les lignes sont assez carrées, les coupes sont en bloc, on utilise des couleurs assez impossibles, comme du vert lime fluo ou du bleu électrique», décrit le designer. Il a également voulu remettre au goût du jour les artworks et les imprimés mouillés, qui se s’étaient quelque peu effacés du paysage de la mode.
Du street wear chic
C’est une collection qui est à l’image de Cyril Kamar, le designer, l’homme et le chanteur. «Ça reflète également mes courants musicaux actuels, précise-t-il. Les mélanges d’électro, d’urbain et de pop-rock nous ont donc beaucoup inspirés. On sent l’influence street wear urbain électronique dans ma collection. Pour nous, c’était important de rester dans le street wear et de le dévulgariser en présentant des t-shirts et des coupes loin du baggy ou de l’extra-large.»
De A à Z
Amateur de mode et de tendances, K.Maro tient à voir au bon déroulement de ses créations de l’idée au produit fini. Il est aux commandes de toutes ses créations, du design au choix des couleurs.
C’est également lui qui s’occupe de la commercialisation de ses créations et qui se déplace dans les salons de la mode pour les présenter aux acheteurs. « Pour que ce ne soit pas seulement une collection de marchandising, j’ai pris le temps de connaître le milieu, raconte le designer. Ça m’a pris deux ans et demi pour maîtriser l’art des couleurs, des matières et des coupes.»
La collection Balbec se décline sous la forme de t-shirts, de polos, de hoodies et de sweats à col rond des années 1980. Ne cherchez pas chez Simmons ni dans un autre magasin : elle est exclusivement offerte en ligne.
Pour plus de détails, visiter le site www.balbeccollection.com.
http://www.journalmetro.com/ma%20vie/article/51434...a-l-image-du-chanteur-designer
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On le connaît comme chanteur, mais beaucoup moins comme designer de mode. Cyril Kamar, alias K.Maro, nourrit pourtant depuis 10 ans le rêve d’avoir sa propre collection de street wear. Son souhait devient réalité lorsqu’en 2006 il lance sa gamme de vêtements, Balbec. Après trois années de travail et de recherche acharnés, sa première collection exclusivement masculine sort aujourd’hui.
Coloré et futuriste
Depuis toujours bercé dans le melting pot, K.Maro mélange ses influences nord-américaines et européennes pour cette première collection destinée aux hommes. «Je me suis beaucoup baladé pour voir ce qui se préparait dans les coulisses de Dsquared, par exemple, ou pour rencontrer de nouveaux créateurs japonais à Paris», lance-t-il.
Fan de nouvelles tendances, d’électronique, de gadgets futuristes, de couleurs vives et d’imprimés originaux, K.Maro revisite la mode des années 1980. «La ligne directrice de la collection qui sort jeudi est : my future is robot. Toutes les lignes sont assez carrées, les coupes sont en bloc, on utilise des couleurs assez impossibles, comme du vert lime fluo ou du bleu électrique», décrit le designer. Il a également voulu remettre au goût du jour les artworks et les imprimés mouillés, qui se s’étaient quelque peu effacés du paysage de la mode.
Du street wear chic
C’est une collection qui est à l’image de Cyril Kamar, le designer, l’homme et le chanteur. «Ça reflète également mes courants musicaux actuels, précise-t-il. Les mélanges d’électro, d’urbain et de pop-rock nous ont donc beaucoup inspirés. On sent l’influence street wear urbain électronique dans ma collection. Pour nous, c’était important de rester dans le street wear et de le dévulgariser en présentant des t-shirts et des coupes loin du baggy ou de l’extra-large.»
De A à Z
Amateur de mode et de tendances, K.Maro tient à voir au bon déroulement de ses créations de l’idée au produit fini. Il est aux commandes de toutes ses créations, du design au choix des couleurs.
C’est également lui qui s’occupe de la commercialisation de ses créations et qui se déplace dans les salons de la mode pour les présenter aux acheteurs. « Pour que ce ne soit pas seulement une collection de marchandising, j’ai pris le temps de connaître le milieu, raconte le designer. Ça m’a pris deux ans et demi pour maîtriser l’art des couleurs, des matières et des coupes.»
La collection Balbec se décline sous la forme de t-shirts, de polos, de hoodies et de sweats à col rond des années 1980. Ne cherchez pas chez Simmons ni dans un autre magasin : elle est exclusivement offerte en ligne.
Pour plus de détails, visiter le site www.balbeccollection.com.
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K.Maro: La jeunesse au cœur
03-05-2010 01:32
K.Maro a toujours misé sur le mélange de styles musicaux. À l’affût des tendances, le rappeur montréalais d’origine libanaise dit ne pas vouloir être confiné à un genre en particulier. «Je souhaite pousser la créativité plus loin que ce qui se fait ordinairement sur le marché», affirme-t-il.
Trois ans après la sortie de son album anglophone Perfect Stranger, K.Maro lance aujourd’hui son nouvel opus, 01.10, un disque à saveur électronique qui évoque les années 1980. «C’est un tournant que j’ai toujours voulu prendre, mais je ne savais pas quand j’allais le faire, raconte l’artiste. Il me fallait une bonne raison pour revenir, je devais innover, alors l’idée de cet album m’est venue.»
Revenu au français après un album entièrement en anglais, le rappeur dit ne pas se sentir plus à l’aise dans une langue que dans l’autre et affirme qu’il s’agit d’une approche de création différente. «Je tenais à ce que 01.10 soit en français, parce que le mélange de rap et d’électro est plus commun en anglais actuellement, explique-t-il. Par contre, il est assez difficile de faire ce genre de musique en français sans que ça soit quétaine, tout en faisant en sorte que ça swingue. C’était donc un défi.»
K.Maro croit aussi qu’avec le temps, l’inspiration devient plus difficile à trouver. «Ça fait 15 ans que je fais de la musique, rappelle-t-il. Au début, tout est nouveau, on n’a abordé aucun thème. Mais ça m’en prend plus pour être inspiré maintenant.» Ses sources principales d’inspiration n’ont toutefois pas changé depuis le temps. Le rappeur se définit comme quelqu’un de très urbain et jeune de cœur.
«Je suis souvent un peu mélancolique par rapport au temps qui passe, avoue-t-il. Par contre, je m’entoure constamment de jeunes créateurs et je me sers de la technologie disponible pour être en contact avec le jeune public, pour avoir son opinion sur ce que je fais et être certain d’être toujours dans le coup.» Par exemple, le chanteur se sert régulièrement de réseaux sociaux comme Twitter afin de diffuser certains extraits inédits et de tâter le pouls de ses fans.
Montréal pour toujours
Même si son succès a davantage d’ampleur en Europe, K.Maro ressent un fort sentiment d’appartenance à Montréal, où il a fait ses premiers pas dans le monde de la musique et où sont situés les quartiers généraux de la maison de production dont il est le fondateur. «Montréal est comme un aimant, peu importe si je pars deux ans à l’étranger, je sais que j’y reviendrai», assure-t-il.
Pour la première fois, le lancement de son album se fera d’ailleurs dans la métropole, avec un spectacle à l’Olympia mêlant mode et musique, visant à «remercier le public montréalais d’avoir si bien accueilli les premiers extraits de 01.10». Tous les profits seront remis à la Fondation CHU?de l’Hôpital Sainte-Justine, l’artiste étant impliqué auprès de celle-ci depuis près de huit ans. «La question ne se posait même pas, dit-il. Il n’y a rien de plus important pour moi que de venir en aide aux enfants.»
01.10
En magasin dès aujourd’hui
http://www.journalmetro.com/culture/article/512507--k-maro-la-jeunesse-au-c-ur
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K.Maro a toujours misé sur le mélange de styles musicaux. À l’affût des tendances, le rappeur montréalais d’origine libanaise dit ne pas vouloir être confiné à un genre en particulier. «Je souhaite pousser la créativité plus loin que ce qui se fait ordinairement sur le marché», affirme-t-il.
Trois ans après la sortie de son album anglophone Perfect Stranger, K.Maro lance aujourd’hui son nouvel opus, 01.10, un disque à saveur électronique qui évoque les années 1980. «C’est un tournant que j’ai toujours voulu prendre, mais je ne savais pas quand j’allais le faire, raconte l’artiste. Il me fallait une bonne raison pour revenir, je devais innover, alors l’idée de cet album m’est venue.»
Revenu au français après un album entièrement en anglais, le rappeur dit ne pas se sentir plus à l’aise dans une langue que dans l’autre et affirme qu’il s’agit d’une approche de création différente. «Je tenais à ce que 01.10 soit en français, parce que le mélange de rap et d’électro est plus commun en anglais actuellement, explique-t-il. Par contre, il est assez difficile de faire ce genre de musique en français sans que ça soit quétaine, tout en faisant en sorte que ça swingue. C’était donc un défi.»
K.Maro croit aussi qu’avec le temps, l’inspiration devient plus difficile à trouver. «Ça fait 15 ans que je fais de la musique, rappelle-t-il. Au début, tout est nouveau, on n’a abordé aucun thème. Mais ça m’en prend plus pour être inspiré maintenant.» Ses sources principales d’inspiration n’ont toutefois pas changé depuis le temps. Le rappeur se définit comme quelqu’un de très urbain et jeune de cœur.
«Je suis souvent un peu mélancolique par rapport au temps qui passe, avoue-t-il. Par contre, je m’entoure constamment de jeunes créateurs et je me sers de la technologie disponible pour être en contact avec le jeune public, pour avoir son opinion sur ce que je fais et être certain d’être toujours dans le coup.» Par exemple, le chanteur se sert régulièrement de réseaux sociaux comme Twitter afin de diffuser certains extraits inédits et de tâter le pouls de ses fans.
Montréal pour toujours
Même si son succès a davantage d’ampleur en Europe, K.Maro ressent un fort sentiment d’appartenance à Montréal, où il a fait ses premiers pas dans le monde de la musique et où sont situés les quartiers généraux de la maison de production dont il est le fondateur. «Montréal est comme un aimant, peu importe si je pars deux ans à l’étranger, je sais que j’y reviendrai», assure-t-il.
Pour la première fois, le lancement de son album se fera d’ailleurs dans la métropole, avec un spectacle à l’Olympia mêlant mode et musique, visant à «remercier le public montréalais d’avoir si bien accueilli les premiers extraits de 01.10». Tous les profits seront remis à la Fondation CHU?de l’Hôpital Sainte-Justine, l’artiste étant impliqué auprès de celle-ci depuis près de huit ans. «La question ne se posait même pas, dit-il. Il n’y a rien de plus important pour moi que de venir en aide aux enfants.»
01.10
En magasin dès aujourd’hui
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K-Maro: plan d'affaires
03-05-2010 01:27
Mercredi dernier, pendant que le Canadien faisait des miracles à Washington, le rappeur-businessman K-Maro faisait oeuvre de charité en organisant un multiple lancement - nouvel album, nouvelle collection de vêtements - au profit de l'hôpital Sainte-Justine, au Théâtre Olympia. Une vraie première expérience de scène, avec orchestre complet, pour le rappeur né au Liban, plus habitué au travail de studio et au brassage d'affaires.
J'en ai marre. Je pense que je vais déménager», peste K-Maro pendant qu'on marche, en plein soleil, vers les bureaux de K-Pone inc., sa petite entreprise. «Je pense m'installer dans le Plateau; ça bouge bien, dans ce quartier.»
Nous sommes rue Notre-Dame, dans le Vieux, à un jet de pierre de la Basilique. Le capharnaüm: le périmètre entier est un vaste chantier à ciel ouvert, le bruit, la poussière, les rues barrées, «jamais moyen de trouver du stationnement, et lorsqu'il y en a, les gens à qui on donne rendez-vous doivent en plus payer», ajoute-t-il en tenant la porte de l'ascenseur menant à son étage, le troisième. Passé la réception, un couloir, la salle de démonstration de sa collection de vêtements, «un peu en désordre parce que des collections sont déjà parties», puis la salle de réunion où on sera tranquilles pour l'entrevue.
Bienvenue chez Cyril Kamar, alias K-Maro, success-story du rap d'ici qui, dès qu'il a pris le chemin des palmarès de France, a pleinement assumé son virage pop. «Je ne suis pas le seul, argue-t-il. Les Black Eyed Peas, Kanye West, même Jay-Z, tiens, c'est de la pop. Pas parce qu'il est moins underground dans ce qu'il dit. C'est parce que la musique urbaine s'est démocratisée, elle a fini par savoir s'y prendre pour rejoindre un plus vaste public.»
C'était il y a six ou sept ans. Après l'aventure, peu concluante, convenons-en, du duo rap-pop LMDS. K-Maro solo sort I am à l'ancienne, un premier album concocté avec son complice musical Louis Côté, qui possède une petite bombe que les Français allaient enfin découvrir lorsqu'elle serait reprise en 2004 sur le deuxième disque, La Good Life. Femme Like You le propulse: le single s'écoule à plus de 750 000 exemplaires, et tire l'album à plus de 650 000. L'année suivante, Million Dollar Boy atteint les 300 000 albums vendus en France.
01.10 est, en excluant l'album Platinum Remix, son quatrième album en français - Perfect Stranger, en anglais, lancé il y a deux ans, porte un titre visionnaire: personne ne l'a remarqué...
Toujours épaulé par Côté, K-Maro a réussi à hisser dans nos palmarès une autre de ces chansons pop à saveur dance-électro dont il semble avoir le secret: Music. «Je voulais créer un projet hybride, un peu différent tout de même ce que j'avais fait. J'ai réuni mon équipe, leur ai donné mes consignes: je ne veux pas de samples. Écoutez Daft Punk. Écoutez le côté électro de Muse. Pour les claviers, un son comme celui de Empire of the Sun.» Le plan était sur la table.
K-Maro sait ce qu'il veut. Pendant presque une heure, on discute davantage de produit, de clientèle, de marketing, de partenariat, de réunions de production, que de musique, à proprement dit. Ce type-là a réussi en musique, mais il en a profité pour transformer ça en quelque chose qui le branche peut-être davantage: une entreprise qui, après avoir flirté avec la restauration - il s'est débarrassé de ses clubs à Montréal et Miami, la crise financière le mettant dans une situation fragile, m'explique-t-il -, s'investit autant dans la musique (il gère les carrières de la chanteuse Shy'm et du rappeur Imposs) que dans les vêtements.
Le business, c'est son affaire, bien avant la musique. «Je suis le premier à le dire: on est tous là parce qu'on a des tubes, des bonnes chansons. Point barre. Ça ne se discute pas. Mais il faut les mettre en marché, ensuite. et 99% des artistes n'ont pas cette notion-là. Ce sont des créateurs, pas des hommes d'affaires. Pourtant, moi, je ne vois pas comment l'un peut empêcher l'autre.»
«Ma créativité, c'est un atout, poursuit-il, intarissable sur le sujet. Ensuite, le business, c'est mon trip, je n'ai pas de gêne à le dire. Je ne me ferai jamais envahir par un producteur ou un réalisateur de disques, parce que je suis le gars qui connaît le mieux mon produit. Je ne peux pas avoir l'air du mec qui est seulement business et qui ne connaît rien à l'artistique: c'est moi qui l'ai fait, ce disque. Pourquoi le cacher? C'est dommage queЧитать далее...
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Mercredi dernier, pendant que le Canadien faisait des miracles à Washington, le rappeur-businessman K-Maro faisait oeuvre de charité en organisant un multiple lancement - nouvel album, nouvelle collection de vêtements - au profit de l'hôpital Sainte-Justine, au Théâtre Olympia. Une vraie première expérience de scène, avec orchestre complet, pour le rappeur né au Liban, plus habitué au travail de studio et au brassage d'affaires.
J'en ai marre. Je pense que je vais déménager», peste K-Maro pendant qu'on marche, en plein soleil, vers les bureaux de K-Pone inc., sa petite entreprise. «Je pense m'installer dans le Plateau; ça bouge bien, dans ce quartier.»
Nous sommes rue Notre-Dame, dans le Vieux, à un jet de pierre de la Basilique. Le capharnaüm: le périmètre entier est un vaste chantier à ciel ouvert, le bruit, la poussière, les rues barrées, «jamais moyen de trouver du stationnement, et lorsqu'il y en a, les gens à qui on donne rendez-vous doivent en plus payer», ajoute-t-il en tenant la porte de l'ascenseur menant à son étage, le troisième. Passé la réception, un couloir, la salle de démonstration de sa collection de vêtements, «un peu en désordre parce que des collections sont déjà parties», puis la salle de réunion où on sera tranquilles pour l'entrevue.
Bienvenue chez Cyril Kamar, alias K-Maro, success-story du rap d'ici qui, dès qu'il a pris le chemin des palmarès de France, a pleinement assumé son virage pop. «Je ne suis pas le seul, argue-t-il. Les Black Eyed Peas, Kanye West, même Jay-Z, tiens, c'est de la pop. Pas parce qu'il est moins underground dans ce qu'il dit. C'est parce que la musique urbaine s'est démocratisée, elle a fini par savoir s'y prendre pour rejoindre un plus vaste public.»
C'était il y a six ou sept ans. Après l'aventure, peu concluante, convenons-en, du duo rap-pop LMDS. K-Maro solo sort I am à l'ancienne, un premier album concocté avec son complice musical Louis Côté, qui possède une petite bombe que les Français allaient enfin découvrir lorsqu'elle serait reprise en 2004 sur le deuxième disque, La Good Life. Femme Like You le propulse: le single s'écoule à plus de 750 000 exemplaires, et tire l'album à plus de 650 000. L'année suivante, Million Dollar Boy atteint les 300 000 albums vendus en France.
01.10 est, en excluant l'album Platinum Remix, son quatrième album en français - Perfect Stranger, en anglais, lancé il y a deux ans, porte un titre visionnaire: personne ne l'a remarqué...
Toujours épaulé par Côté, K-Maro a réussi à hisser dans nos palmarès une autre de ces chansons pop à saveur dance-électro dont il semble avoir le secret: Music. «Je voulais créer un projet hybride, un peu différent tout de même ce que j'avais fait. J'ai réuni mon équipe, leur ai donné mes consignes: je ne veux pas de samples. Écoutez Daft Punk. Écoutez le côté électro de Muse. Pour les claviers, un son comme celui de Empire of the Sun.» Le plan était sur la table.
K-Maro sait ce qu'il veut. Pendant presque une heure, on discute davantage de produit, de clientèle, de marketing, de partenariat, de réunions de production, que de musique, à proprement dit. Ce type-là a réussi en musique, mais il en a profité pour transformer ça en quelque chose qui le branche peut-être davantage: une entreprise qui, après avoir flirté avec la restauration - il s'est débarrassé de ses clubs à Montréal et Miami, la crise financière le mettant dans une situation fragile, m'explique-t-il -, s'investit autant dans la musique (il gère les carrières de la chanteuse Shy'm et du rappeur Imposs) que dans les vêtements.
Le business, c'est son affaire, bien avant la musique. «Je suis le premier à le dire: on est tous là parce qu'on a des tubes, des bonnes chansons. Point barre. Ça ne se discute pas. Mais il faut les mettre en marché, ensuite. et 99% des artistes n'ont pas cette notion-là. Ce sont des créateurs, pas des hommes d'affaires. Pourtant, moi, je ne vois pas comment l'un peut empêcher l'autre.»
«Ma créativité, c'est un atout, poursuit-il, intarissable sur le sujet. Ensuite, le business, c'est mon trip, je n'ai pas de gêne à le dire. Je ne me ferai jamais envahir par un producteur ou un réalisateur de disques, parce que je suis le gars qui connaît le mieux mon produit. Je ne peux pas avoir l'air du mec qui est seulement business et qui ne connaît rien à l'artistique: c'est moi qui l'ai fait, ce disque. Pourquoi le cacher? C'est dommage que
K-maro Quand le rap fait de la place à l'électro
03-05-2010 01:16
«Je reviens baffer les ondes et les pistes, c’est clair… Toucher les cimes, bafouer les règles.»
Les paroles de l’accrocheuse pièce Music révèlent K.Maro fidèle à lui-même, sans pour autant avoir mis un frein à l’évolution.
Deux ans après le succès de Perfect Stranger, l’artiste est de retour avec 01.10, album aux sonorités électroniques lancé ces derniers jours.
«J’ai pris un peu de temps pour tout revoir, dit-il pour justifier ces deux ans d’absence sur disque. Nous avons eu deux années de crise. J’étais éparpillé. Je me suis donc débarrassé de certaines activités qui me prenaient beaucoup de temps, comme la restauration, les clubs, tout ce qui touchait davantage au nightlife. C’étaient mes passe-temps, mais également des sources de distraction.»
De son propre aveu, cette période lui a également permis de laisser retomber la poussière. «C’était devenu très tumultueux. Il y a eu un gros buzz, qui a duré cinq ans, à travers le monde. J’avais besoin de me retrouver et de prendre un peu de recul face à tout ça.»
Ce recul s’est avéré plutôt bénéfique pour l’inspiration. «Ça a été un défi, parce que cet album est différent de tout ce que j’ai pu faire avant. C’est plus électronique et je chante un peu plus que je rappe. C’est dans l’air du temps: David Guetta, Kanye West et les Black Eyed Peas. Nous sommes dans ce délire-là et, du coup, ça m’a vachement inspiré à écrire, composer et me remettre dans le bain.»
Précurseur de l’urban pop, K.Maro – Cyril Kamar de son vrai nom – s’est d’ailleurs constamment acharné à repousser les frontières du hip-hop, quitte à s’attirer la foudre des puristes:
«C’est ce qui a fait mon nom. Chaque fois qu’il y a eu des limites, je suis passé à travers. Je n’ai pas violé de code quelconque. Nous sommes tous des musiciens et chacun a ses goûts musicaux. Moi, j’ai envie de faire de la musique urbaine qui s’inspire de toutes sortes d’influences: pop, rock, dance, électro.»
Sa boîte de production, K.Pone, est bien établie à Montréal, et il travaille présentement à l’ouverture de bureaux à Paris et New York. C’est sans compter sa ligne de vêtements streetwear chic, Balbec, dans laquelle il s’implique à tous les niveaux.
Pourtant, l’homme aux mille et un talents parvient à gérer habilement les carrières de producteur et d’artiste.
«J’ai l’impression que l’une ne va pas sans l’autre. J’ai besoin d’avoir mes moments en studio, avec mon équipe, à ne faire que de la musique pendant des heures et des heures. Je suis un auteur-compositeur-interprète. C’est important pour moi d’être créatif, de pouvoir m’exprimer.»
http://www2.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles/2010/04/29/13764916-qmi.html
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«Je reviens baffer les ondes et les pistes, c’est clair… Toucher les cimes, bafouer les règles.»
Les paroles de l’accrocheuse pièce Music révèlent K.Maro fidèle à lui-même, sans pour autant avoir mis un frein à l’évolution.
Deux ans après le succès de Perfect Stranger, l’artiste est de retour avec 01.10, album aux sonorités électroniques lancé ces derniers jours.
«J’ai pris un peu de temps pour tout revoir, dit-il pour justifier ces deux ans d’absence sur disque. Nous avons eu deux années de crise. J’étais éparpillé. Je me suis donc débarrassé de certaines activités qui me prenaient beaucoup de temps, comme la restauration, les clubs, tout ce qui touchait davantage au nightlife. C’étaient mes passe-temps, mais également des sources de distraction.»
De son propre aveu, cette période lui a également permis de laisser retomber la poussière. «C’était devenu très tumultueux. Il y a eu un gros buzz, qui a duré cinq ans, à travers le monde. J’avais besoin de me retrouver et de prendre un peu de recul face à tout ça.»
Ce recul s’est avéré plutôt bénéfique pour l’inspiration. «Ça a été un défi, parce que cet album est différent de tout ce que j’ai pu faire avant. C’est plus électronique et je chante un peu plus que je rappe. C’est dans l’air du temps: David Guetta, Kanye West et les Black Eyed Peas. Nous sommes dans ce délire-là et, du coup, ça m’a vachement inspiré à écrire, composer et me remettre dans le bain.»
Précurseur de l’urban pop, K.Maro – Cyril Kamar de son vrai nom – s’est d’ailleurs constamment acharné à repousser les frontières du hip-hop, quitte à s’attirer la foudre des puristes:
«C’est ce qui a fait mon nom. Chaque fois qu’il y a eu des limites, je suis passé à travers. Je n’ai pas violé de code quelconque. Nous sommes tous des musiciens et chacun a ses goûts musicaux. Moi, j’ai envie de faire de la musique urbaine qui s’inspire de toutes sortes d’influences: pop, rock, dance, électro.»
Sa boîte de production, K.Pone, est bien établie à Montréal, et il travaille présentement à l’ouverture de bureaux à Paris et New York. C’est sans compter sa ligne de vêtements streetwear chic, Balbec, dans laquelle il s’implique à tous les niveaux.
Pourtant, l’homme aux mille et un talents parvient à gérer habilement les carrières de producteur et d’artiste.
«J’ai l’impression que l’une ne va pas sans l’autre. J’ai besoin d’avoir mes moments en studio, avec mon équipe, à ne faire que de la musique pendant des heures et des heures. Je suis un auteur-compositeur-interprète. C’est important pour moi d’être créatif, de pouvoir m’exprimer.»
http://www2.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles/2010/04/29/13764916-qmi.html
K-maro
01-05-2010 00:11
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K-maro
30-04-2010 23:37
Это цитата сообщения LARU Оригинальное сообщение
K-Maro - 01.10 (2010)
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K-Maro - 01.10 (2010)
01. Music
02. Generation 80's
03. Elektric
04. Belle Trentaine
05. L'un Pour L'autre feat. Shy'm
06. Clash
07. La Cour Des Malaimes
08. C'est Pas Grave
09. Pas 2 Comme Toi
10. Ambitieux
11. Rien N'a Change
12. Envers Et Contre Tout
13. Reversible
14. L'essentiel
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05. L'un Pour L'autre feat. Shy'm
06. Clash
07. La Cour Des Malaimes
08. C'est Pas Grave
09. Pas 2 Comme Toi
10. Ambitieux
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K-maro
28-04-2010 13:33
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K.Maro - Show Case (Normandie, Resonnance FM)
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K.Maro - Show Case (Normandie, Resonnance FM)
K-maro
23-04-2010 17:41
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K-maro
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K-maro
23-04-2010 17:39
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K-maro
23-04-2010 17:37
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K-maro
23-04-2010 17:32
Это цитата сообщения LARU Оригинальное сообщение
K-Maro - Clash (отрывок) + Трэк-лист нового альбома ''01.10''
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K-Maro - Clash (отрывок) + Трэк-лист нового альбома ''01.10''
Shy'm
11-04-2010 20:22
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Shy'm @ AlloMusic
http://www.allomusic.com/
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k-maro
10-04-2010 10:44
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k-maro
10-04-2010 10:44
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k-maro
10-04-2010 10:42
Это цитата сообщения _Just_Shorty_ Оригинальное сообщение
Lyrics to Music
Music
Makes me high
Music
Makes me high
J’reviens bafouer les ondes et les pistes aux éclairs,
Fashion et fresh c’est le son que je rêve.
J’observe comme dans un jeu de poker les valets, les dames, les suites et les paires.
Je conserve mes mauvaises manies, de brouiller les cartes et de prendre les paris
Différent je reste, défoncer les portes quitte à faire, la paix.
J’ai l’impression parfois d’être sans voix,
D’imaginer les images qu’on ne vois pas,
De croiser deux univers qui ne se ressemblent pas
Et de créer une musique fashion style.
It’s all about the music that takes me so high
Looking to the world that googou in front of you all night
It’s all about the music that keeps me alive
Fly so high under the sky
Toucher les cimes,
Bafouer les règles,
Caresser les rimes,
Jouer l’espiègle,
Chanter les hymnes,
Les marche ou crève,
Je déteste les boîtes de conserve
Couvrez moi de frime je resterai le même,
Je jouerai tous mes rôles mais jamais le même
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Music
Makes me high
Music
Makes me high
J’reviens bafouer les ondes et les pistes aux éclairs,
Fashion et fresh c’est le son que je rêve.
J’observe comme dans un jeu de poker les valets, les dames, les suites et les paires.
Je conserve mes mauvaises manies, de brouiller les cartes et de prendre les paris
Différent je reste, défoncer les portes quitte à faire, la paix.
J’ai l’impression parfois d’être sans voix,
D’imaginer les images qu’on ne vois pas,
De croiser deux univers qui ne se ressemblent pas
Et de créer une musique fashion style.
It’s all about the music that takes me so high
Looking to the world that googou in front of you all night
It’s all about the music that keeps me alive
Fly so high under the sky
Toucher les cimes,
Bafouer les règles,
Caresser les rimes,
Jouer l’espiègle,
Chanter les hymnes,
Les marche ou crève,
Je déteste les boîtes de conserve
Couvrez moi de frime je resterai le même,
Je jouerai tous mes rôles mais jamais le même
k-maro
10-04-2010 10:40
Это цитата сообщения _Just_Shorty_ Оригинальное сообщение
Без заголовка
28 апреля в "Олимпия" в Монреале, K-Maro представит выход альбома « 01.10» в течение двойного концерта . Доходы этого вечера пойдут на благотворительне цели.
После трехлетнего перерыва , K-Maro возвращается с « 01.10». Этот альбом будет доступен в Квебеке с 27 апреля. Давайте отметим, что простой « Generation 80' s » - очень танцевальный и очень летний трек.
В течение вечера 28 апреля, K-Maro займет сцену со своими музыкантами чтобы донести свои наиболее удачные работы, которые будут сопровождаться удивительными неожиданностями. Он предложит также альбом « 01.10».
Открывать вечер будет дефиле его коллекции Balbec. Этот вечер будет посвящен 30-ой годовщиной артиста.
Доходы от вечера пойдут в фонд УНИВЕРСИТЕТСКОЙ БОЛЬНИЦЫ СВЯТОЙ ЖЮСТИНЫ.
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28 апреля в "Олимпия" в Монреале, K-Maro представит выход альбома « 01.10» в течение двойного концерта . Доходы этого вечера пойдут на благотворительне цели.
После трехлетнего перерыва , K-Maro возвращается с « 01.10». Этот альбом будет доступен в Квебеке с 27 апреля. Давайте отметим, что простой « Generation 80' s » - очень танцевальный и очень летний трек.
В течение вечера 28 апреля, K-Maro займет сцену со своими музыкантами чтобы донести свои наиболее удачные работы, которые будут сопровождаться удивительными неожиданностями. Он предложит также альбом « 01.10».
Открывать вечер будет дефиле его коллекции Balbec. Этот вечер будет посвящен 30-ой годовщиной артиста.
Доходы от вечера пойдут в фонд УНИВЕРСИТЕТСКОЙ БОЛЬНИЦЫ СВЯТОЙ ЖЮСТИНЫ.
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