A la suite d'un léger accident de travail, Iris quitte son usine et trouve un emploi d'assistante dans un laboratoire aux activités étranges. Sans vraiment comprendre ce qui se joue sous ses yeux, elle s'engage peu à peu dans une troublante relation amoureuse avec son mystérieux employeur;
Une vague d'originalité. Les émotions sont fortes, c'est un film qui marque. Il nous plonge dans une ambiance feutrée, intimiste, comme si l'on faisait aussi partie du décor, une sorte de figurant qui observe discrètement la scène et les personnages.
L'intrigue est saisissante. Au fil de l'histoire, les questions apparaissent et s'accumulent jusqu'à créer un insoutenable suspens.
Les images sont juste splendides. D'une grande pureté. L'univers est charnel, subtil et délicat, ce qui vient renforcer le paradoxe avec la dimension effrayante d'une intrigue si mystérieuse.
Les personnages sont particuliers, Olga Kurylenko (splendide découverte) a tout de la femme-enfant, un peu perdue, un peu fragile, en admiration face à un employé qui ne cessera de la troubler et de la séduire. Un Marc Barbé (en homme de laboratoire) qui joue la carte de la perversion et du mystère.
On aurait pu s'attendre à une fin bouleversante, une fin à "couper le souffle" tant notre patiente était mise à rude épreuve, et l'on est sans doute un peu déçu, un peu... frustré. On esperait des révélations croustillantes mais en réalité, quelques unes de nos nombreuses interrogations restent sans réponse et nous tourmentent durant quelques jours. Mais sans faire les difficiles, il faut bien avouer que ce film restera mystérieux jusqu'au générique, et c'est là toute sa force et son originalité.
En bref, l'annulaire est un film aux images spectaculaires et à l'intrigue étrange et fascinante.
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