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Qui m'aime me suive 25-02-2007 16:18 ê êîììåíòàðèÿì - ê ïîëíîé âåðñèè - ïîíðàâèëîñü!


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Bruno Pelletier et le Grozorchestre. Vous lisez ça et vous l’imaginez accompagné d’un big band. Mais c’est juste une blague. Le Grozorchestre n’est qu’un trio... Pianiste, contrebassiste, batteur. C’est tout. Car après la grande aventure de Dracula qui a amené le chanteur à diriger une équipe imposante, Bruno Pelletier avait envie de simplicité et de légèreté.

« On pensait jouer dans des clubs de jazz, mais le projet suscite beaucoup d’intérêt et prend une vitesse de croisière inattendue. Le but, c’est de s’amuser dans un projet spontané. Il ne faut pas que ça devienne trop calculé, trop business », raconte l’artiste, enthousiaste à l’idée de retrouver une liberté proche de celle de ses 14 ans.

Dans ce nouveau spectacle qui sera présenté pour la toute première fois le 1er mars à l’Anglicane de Lévis, le chanteur interprétera ses chansons réarrangées dans des versions jazzy. Il se permettra aussi d’aller piger des pièces dans d’autres répertoires, de Jacques Brel à U2 en passant par Raymond Lévesque. Le spectacle ne sera jamais le même d’un soir à l’autre, aussi Bruno Pelletier aura devant lui les paroles des chansons.








« Ce ne sera pas parfait, on va s’amuser de nos erreurs. On sera sur un fil de fer et c’est très intéressant. Je me mets un peu en danger et j’aime beaucoup ça parce que c’est moi qui le décide. Avoir du courage, c’est faire les choses malgré nos peurs et là, je pense que je suis un peu courageux », dit-il.

Ce ne sera quand même pas la première fois que Bruno Pelletier fait preuve de courage. Il aurait pu continuer sa carrière de chanteur populaire sans prendre de risques, en continuant de faire ce qui l’a mené au succès. Mais non. Le parcours de Bruno Pelletier n’est pas linéaire. Artiste solo, interprète de comédies musicales, acteur dans Omerta, il s’est aussi risqué à chanter avec un orchestre symphonique et s’est lancé dans la direction artistique de Dracula, un drame musical dont le potentiel commercial était loin d’être assuré. Et puis un drame dans lequel il tient un rôle à mille lieues de son image. Aujourd’hui, Pelletier flirte avec le jazz.

« Essai, erreur : c’est mon leitmotiv. C’est ce qui fait qu’un artiste évolue. J’aime trop d’affaires différentes pour faire toujours la même chose. J’aimerais beaucoup faire du théâtre, même si j’étais pourri. Je pense que quand tu as du plaisir et que tu as le courage d’essayer, les gens ont autant de plaisir que toi. »

Le plaisir avant l’image

À considérer son parcours et à l’entendre dire qu’il caresse un autre projet de musical, plus underground, on pourrait facilement songer que Bruno Pelletier cherche à fuir son étiquette de chanteur populaire. Pourtant, il n’a pas cette volonté. Il semble davantage attaché à son plaisir qu’à son image.

« Chaque artiste qui vit un moment de grand succès a deux choix : continuer de faire ce pourquoi on l’a aimé ou explorer. J’explore, je me place là où on ne m’attend pas, mais ce n’est pas pour tourner le dos au public. J’espère toujours qu’il me suive ! »

Dans son nouveau spectacle, avec une atmosphère plus feutrée, il faut s’attendre à découvrir la voix de Bruno Pelletier comme on ne l’a jamais entendue.

« À 20 ans, je chantais fort, je voulais défoncer des portes. C’est cohérent, j’étais en synchro avec moi : je voulais me faire une place et j’arrivais en lion. J’ai 44 ans, je suis plus zen, j’ai eu des blessures de vie qui font que l’interprétation change et j’ai aussi eu des blessures aux cordes vocales. Alors la douceur, c’est en synchro avec ce que je suis maintenant », explique-t-il.

La tournée avec le Grozorchestre pourrait durer trois mois comme six ou davantage. Bruno Pelletier se laisse toutes les libertés. Même celle de faire un disque avec son nouveau groupe. Mais pas forcément. Parce que le projet disque est quelque chose de très flou à ce moment-ci.

« Je n’ai pas mis une croix sur faire des disques, mais je ne vais pas en faire un juste pour en faire un. J’ai envie que ce soit bon, mais là je ne sais pas quoi proposer. Certains artistes ont toujours besoin d’être sous les feux des projecteurs, moi, j’ai besoin d’être actif. »

Or, l’activité ne manque pas. Car Bruno Pelletier n’a pas encore tourné la page sur Dracula, qu’il emmène à Lyon au printemps avec l’espoir de vendre le spectacle ailleurs en Europe.
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Êîììåíòàðèè (3):
Fille_du_ciel 25-02-2007-17:26 óäàëèòü
Óòîïàëà ê ñëîâàðþ:)))
T_V 25-02-2007-18:40 óäàëèòü
îïÿòü íà÷èíàåòñÿ.... ýòî ó íèõ â Êàíàäå èçâðàùåííîå ïîíÿòèå î âåñíå? èëè îïÿòü íà÷èíàåì â äàòàõ ïóòàòüñÿ, òî÷íåå â èõ îòñóòñòâèè?...
Òðÿì-òðÿì....
Ïåðåâîäèòü ñèþ âåñ÷ü íóæíî?=)


Êîììåíòàðèè (3): ââåðõ^

Âû ñåé÷àñ íå ìîæåòå ïðîêîììåíòèðîâàòü ýòî ñîîáùåíèå.

Äíåâíèê Qui m'aime me suive | Bruno_Pelletier - ~~~Entre L'amour et la mort~~~ | Ëåíòà äðóçåé Bruno_Pelletier / Ïîëíàÿ âåðñèÿ Äîáàâèòü â äðóçüÿ Ñòðàíèöû: ðàíüøå»